La plupart des contenants de jardin traditionnels sont trop étroits pour contenir les racines des plantes qui y sont cultivées. Par conséquent, le terreau s’assèche rapidement, privant la plante de l’eau et des nutriments. Un autre inconvénient consiste en l’étouffement des racines des plantes, un phénomène connu sous le nom de spiralisation.
Ce phénomène, tout à fait naturel, enclenchera la dormance des végétaux ainsi qu’un arrêt de la productivité, à moins que la plante ne soit installée dans un plus grand contenant, une technique appelée rempotage. Le cycle se répètera plus tard, étant donné que la plante redeviendra trop petite pour son pot, et ainsi de suite. Ce paradigme peut être éliminé une fois pour toutes si on procure aux racines l’occasion de s’épanouir sans arrêt, tout comme en pleine terre. Donc, c’est à la suite d’une réflexion de fond et d’un travail de conception technique permettant la création d’un système scientifiquement conçu pour favoriser l’épanouissement des racines qui a mené à l’élaboration de la gamme de produits BIOPONIX.
Le tout premier contenant expérimental à avoir été proposé afin d’apporter la preuve de ce concept fut le bac de culture BioTop. Il s’agit d’un outil expérimental, ou prototype ayant la forme d’une balconnière légèrement plus grande qu’un bac à fleurs conventionnel, aux dimensions extérieures de 72 cm de longueur X 23 cm de profondeur et de 25 cm de hauteur. Il est constitué de deux paniers de culture qui sont situés par dessus une réserve d’eau d’une capacité de 10 litres. La partie inférieure des cassettes de culture est percée de nombreuses fentes, afin de favoriser le drainage de l’eau d’arrosage, l’expansion des racines et pour permettre l’aération du substrat de culture.
La partie inférieure des cassettes de culture doit être remplie avec notre substrat d’interface exclusif, qui fera office de mèche, pour assurer la remontée capillaire de l’eau située dans le réservoir. L’utilisateur peut également utiliser des boulettes d’argile thermoexpansée, des cubes de laine de verre, ou un mélange des deux.
Le principe consiste ici à créer une zone-tampon de haute porosité dans la partie inférieure des cassettes de culture. Cette zone d’interface agira aussi bien à la manière d’un tamis pour séparer le terreau du réservoir d’eau, et à la manière d’une mèche mouillable pour permettre la remontée capillaire. Les racines seront irrésistiblement attirées par l’approvisionnement constant en eau et en éléments nutritifs apportés par la présence de cette mèche, au fur et à mesure qu’elles exploreront la zone supérieure de compost. Par le phénomène naturel du géotropisme, les racines descendront encore plus bas dans la zone d’interface, et rejoindront la réserve d’eau. La simple présence de cette zone-tampon d’interface hydrophile et aérée créera trois zones de rhizosphère distinctes dans le récipient: la partie supérieure de compost, la région d’interface, et la réserve d’eau. Le maintien d’une zone humide et aérée en permanence au niveau de l’interface est l’élément-clé de ce concept. Ainsi, l’interface permet le mouvement bidirectionnel de l’air et de l’eau, l’expansion unidirectionnelle des racines vers le bas, et la retenue du sol dans la partie supérieure pour éviter la formation de boue dans le réservoir d’eau.
C’est dans la partie supérieure que le compost doit être retenu, et non dans la région d’interface en contact avec l’eau. Tout mélange commercial de terreau d’empotage de haute porosité fera très bien l’affaire pour encourager la vie racinaire. Le compost doit être complémenté avec une préparation commerciale de mycorhizes et de vermicompost. Ce dernier contient une quantité très importante de bactéries bénéfiques à la santé et au rendement des plantes.
Un autre aspect important est que le fait de placer des cassettes de culture à l’intérieur d’un récipient plus grand permet la création d’une double paroi. Cela signifie une double protection pour les racines, les poils absorbants, les filaments mycorhiziens et la microflore bénéfique du sol. Les racines seront également encouragées à se développer à travers les fentes de la partie inférieure de la cassette afin de toucher la réserve d’eau.
Ce n’est donc pas un système hydroponique!
C’est plutôt un système dit bioponique, car il requiert l’action combinée des micro-organismes et des engrais biologiques pour assurer le rendement des végétaux. C’est l’une des règles de base en agriculture biologique.
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